Le placenta est sous-estimé et mal aimé depuis de nombreuses décennies. Il termine sa vie incinéré parmi les déchets organiques. C'est pourtant le seul organe totalement fabriqué et destiné à être expulsé. Il est essentiel à une grossesse en bonne santé car il est indispensable à la croissance et à la survie du fœtus. Lorsque le placenta ne fonctionne pas correctement, maman et le bébé peuvent fortement en souffrir. D'ailleurs, le dysfonctionnement placentaire fait partie des complications obstétricales les plus courantes et graves. Le placenta est un organe permettant les échanges sanguins et nutritionnels entre le fœtus et sa mère. Il pioche les nutriments dans le sang maternel pour les envoyer ensuite dans le sang du bébé. Dans le sens inverse, il élimine les déchets présents dans le sang du bébé en les envoyant dans le sang de sa mère qui se chargera de les éliminer. De plus, il produit des hormones qui régulent les adaptations de la mère à la grossesse. Lorsque le bébé est né, il reste plus d’un tiers de son volume sanguin dans le placenta et le cordon ombilical. Lors de la délivrance, des hormones sécrétées par la maman vont permettre à celui-ci de se décoller de la paroi utérine et d’être expulsé. Mais son utilité ne s'arrête de loin pas au moment de l'expulsion, 98% des mammifères (herbivores compris) le consomment après la naissance. Certaines tribus ancestrales pratiquent également encore à ce jour la placentophagie, et selon certaines médecines traditionnelles, sa consommation est fortement recommandée. Dans notre culture, nous assistons à une légère prise de conscience de ses vertus, et beaucoup de familles souhaitent désormais le récupérer afin de le planter en terre.
Les bienfaits connus
Pour la petite anecdote, après la naissance d'Elohée à domicile, j'ai fais une hémorragie importante (1,5 litre) qui a nécessité un transfert hospitalier et une révision utérine ainsi qu'une transfusion. De retour à la maison 24 heures après avec un homme qui reprenait le job et une "grande" devant, autant vous dire qu'un tas de conditions étaient réunies pour me faire craindre un joli baby-blues voire une dépression post-partum, et surtout des difficultés à l'allaitement. J'ai donc fait le choix de consommer un bout de placenta cru sur trois jours dans un smoothie aux fruits. Vous imaginez bien la suite, un démarrage de l'allaitement en fanfare à 3 jours post-naissance, et pas l'once d'un baby-blues. Mieux encore, je me sentais pleine d'énergie malgré une hémoglobine faible, et ce, après 12 heures de travail soldées par une hémorragie.
Les effets connus à la placentophagie sont les suivants (liste non exhaustive):
Augmentation de la production du lait maternel
Réduction des risques de dépression post-partum ou baby-blues
Reconstitution des nutriments essentiels (fer, vitamine B6, acides aminés et gras essentiels)
Réduction des saignements (lochies) après l’accouchement
Aide l’utérus à retrouver sa taille initiale
Régulation des hormones en apportant des hormones essentielles au post-partum
Regain d’énergie
Réduction des carences en fer
Mes services autour du placenta
Cet organe m'a toujours beaucoup impressionnée et intriguée depuis que j'ai vu celui de ma fille aînée. Puis, j'ai cherché et découvert un tas d'informations à ce sujet et particulièrement sur la placentophagie, avant finalement, de faire le choix d'en consommer un bout après la naissance d'Elohée, suite à une hémorragie importante. J'ai eu la chance de découvrir plusieurs placentas et d'en faire des empreintes avec les couples que j'ai accompagnés. Puis finalement, en mai 2020, de faire valider mes acquis et découvrir encore plus les potentiels de cet organe magique en validant la formation de "spécialiste en transformation du placenta".
Voici donc ce que je vous propose autour du placenta: