Celui qui m'a redonné confiance, la naissance de Leny (accouchement non assisté)
Tu arrives dans mon ventre autour du 24 septembre 2016, environ 4 mois après la perte de jumeaux le 1er mai 2016 à 14 semaines de grossesse.
Elohée me tane depuis 2 semaines en soulevant mon pull et soutenant à tout prix qu’il y a un bébé dedans. Je n’y crois pas trop et d’ailleurs quelques 10 tests (faux) négatifs maintiennent mon raisonnement. Et pourtant, une part de moi le sait, je suis bien enceinte. Au bout de 15 jours de retard, enfin un test positif apparaît !!!
Je dois avouer que les débuts de cette cohabitation n’a pas été facile, j’avais beaucoup de peurs liées à cette 3ème fausse couche que je venais de vivre et à laquelle je n’avais absolument rien vu venir.
J’ai mis du temps à oser m’attacher à ce nouveau bébé, par peur qu’il ne s’en aille lui aussi. Et pourtant, je sentais bien tout au fond de moi que je pouvais avoir confiance et que je devais faire le choix d’accueillir la Vie en moi, de t’accueillir TOI pleinement, peu importe que tu fasses le choix de rester 14 semaines ou 70 années ici.
Un placenta antérieur et couvrant n’a pas facilité les choses pour que je puisse te sentir bouger dans mon ventre (alors que je percevais très bien ta sœur à 10 semaines déjà). Un petit bout de chemin se fait et au fil des semaines, mes peurs s’envolent, je retrouve confiance en mon corps et le lien se crée avec Toi. Un 3ème bébé, une 6ème grossesse, quelle merveille !!!
La grossesse se passe bien, mais une part de moi, qui peine à retrouver totalement confiance en ce corps, refuse d’envisager une naissance à domicile. Après une hémorragie à l’accouchement et cette fausse couche hémorragique elle aussi, je me disais qu’il valait mieux ne pas trop jouer avec le feu et que l’hôpital était aussi très adéquat, après tout, n’est-ce pas à l’hôpital que le 80% des bébés naissent ?
C’était sans compter le soutien et la persévérance de ton papa : « Mais, non, Audrey, pas à l’hôpital, tu connais bien les protocoles qui y sont appliqués et moi je ne serai pas en mesure de me battre avec ça. Si tu ne veux pas accoucher ici, alors au moins on retourne en maison de naissance. » Mais aussi le soutien de notre gynécologue, qui savait que je suis doula et que j’ai accouché à la maison. Son écoute et sa bienveillance m’ont aussi aidé à retrouver confiance en moi et à envisager un 2ème accouchement à domicile.
La sage-femme trouvée, une perle, encore une fois. Elle débute dans la pratique à domicile après 15 ans d’hôpital, nous serons son 1er accouchement à la maison. Je l’aime beaucoup, un joli lien se crée, et elle m’informe à un moment donné qu’elle croit bien que ce bébé sera déjà né au moment où elle arrivera…Vu le temps que durent mes accouchements, j’en doute fort, mais bon.
La date de terme est fixée au 5 juillet, mais je suis convaincue que c’est le 23 juin la réelle date de terme. Bref, on verra bien. Tout se met en place, tes sœurs sentent que tu vas arriver d’un moment à l’autre, tout le matériel est prêt, les derniers contrôles sont tout bons.
Nous sommes le samedi 1er juillet 2017, après avoir déjeuner, nous prenons la route vers le marché de Fribourg. A Grenilles, nous nous arrêtons au bord de la route, observant tous les 4 un petit veau qui naît sous nos yeux ébahis ! Je souris en me disant que, peut-être, c’est un signe de ton arrivée pour aujourd’hui.
La journée se passe facilement, nous profitons du beau avec tes sœurs et ton papa. En fin de journée, vers 19h00, je me sens un peu bof et ressens le besoin de m’allonger sur le canapé. Ton papa discute avec notre voisin surveillant tes sœurs qui jouent encore dehors, je les entends juste derrière la fenêtre du salon. Je commence à percevoir que quelques contractions se dessinent…
Lorsqu’ils rentrent, je prends conscience que je ne supporte plus le bruit et que je n’ai pas du tout faim. Mon chéri prépare le souper et les filles sont très agitées, j’aurai tant besoin de me mettre dans une bulle (ou de trouver des pamirs), je me sens vraiment agressée par leurs cris et cela me surprend, car ça ne m’est jamais arrivé.
Une fois leur repas terminé, vient l’heure du coucher de tes sœurs, en leur lisant l’histoire, je dois faire des pauses toutes les 10 minutes pour laisser passer la contraction. Je les embrasse avec cette idée que c’est peut-être la dernière fois que je le fais en étant que leur maman à elles deux.
Il est 20h30 environ lorsque je fais le choix d’allumer les bougies et filer dans un bain. Les contractions se rapprochent aux 5 minutes sans trop s’intensifier toutefois. Je n’y crois pas vraiment encore, j’ai cette crainte que tout s’arrête si j’ameute ton papa. Il se pose devant un film pourri lorsque je ressors de la salle-de-bains pour aller me coucher. De mon lit aux toilettes, je commence le fameux bal qui m’indique que cette fois, quelque chose se trâme. Les contractions s’intensifient, et mon amoureux comprend en m’observant qu’il est peut-être le moment de remplir la piscine d'accouchement. Je prépare mon espace, finis d’allumer toutes les bougies, lance la playlist et amène au salon le matériel pour la naissance.
A 22h et quelques je mets un dernier message sur le groupe de mon blessing way pour avertir toutes ces femmes magnifiques « Cette fois, je suis en chemin vers la rencontre avec ce bébé ». Je me dis qu’il est trop tôt pour appeler Julie, mais qu’un message serait déjà une bonne idée. Je lui envoie le même message qu’aux filles et retourne à mon marathon wc-lit, lit-wc.
Je sens que le travail s’intensifie et que la puissance des contractions commence à m’emporter dans la tempête. Je ressens cette puissance jusque dans mes cuisses à chacune d’elle, je m’empli d’une force inouïe et je trouve cela magique !!! Je visualise le mot « ouverture », je pense à toi, mon tout petit bébé, encore lové au creux de ce ventre qui te pousse vers la sortie avec tant de force. Je sais que ce travail est autant intense pour moi qu’il ne l’est pour toi, alors je ne te perds jamais de vue. Je m’envole petit à petit sur cette autre planète pour venir à ta rencontre, je perds pied avec la Terre et me laisse totalement submerger par cette force.
Je comprends un moment donné que ton papa est au téléphone avec quelqu’un. Tout me paraît si flou, comme un film dont la netteté n’est pas claire. Puis, il vient se coller contre moi dans le lit et pose sa main sur nous. J’en déduis qu’il calcule l’espace de chacune des contractions, puis il retourne à la cuisine et je le trouve au téléphone lors d’un énième trajet aux WC. Il parle à Julie, ce qui tombe bien, parce que justement, j’allais lui dire qu’il pouvait peut-être l’appeler. Je l’entends vaguement me dire qu’elle se met en route.
Je suis couchée lorsque je sens qu’une contraction énorme arrive, je cours aux toilettes (du moins, j’essaie), je n’allume pas la lumière et au moment où je me tourne pour m’asseoir sur les WC : PAF !!! La poche explose…Youhouhou !!!Cette fois, plus aucun doute possible, tu es bien en chemin vers nous, joli trésor. Je m’assieds sur les WC et j’appelle ton papa en me disant qu’il va essuyer le sol pour que je puisse aller dans la piscine au salon en attendant Julie.
Il entre dans la salle de bains, allume la lumière et alors qu’il s’avance vers nous, je sens une autre contraction. Par reflexe, je mets ma main et je sens ta tête contre mon périnée. Ton papa sort un « oh pu…. ! Viens au salon, Audrey ! ». Moi : « Non !!! » Lui : « Mais descends au moins des toilettes ! »
Ah, ça pour le coup, c’est une bonne idée. Je me mets à moitié à genoux/quatre pattes, gardant ma main sur ta tête par peur que tu ne tombes. Ton papa glisse sous mes genoux le seul linge qui reste dans notre salle-de-bains (TOUS les tapis de bains et linges sont prévus au salon) et il se met devant moi, puis derrière moi, redevant, pour finir derrière. Tu vas arriver là, juste entre ton papa et moi, je n’ai aucune peur, je te laisse descendre doucement en maintenant ta petite tête. Tu atterris dans les mains de ton papa qui crie, tout fier ; « C’est un petit mec !!! ». J’enjambe ton petit corps encore relié à moi par le cordon et me retourne pour te prendre contre moi…Je fonds en larmes, comme à chaque fois. J’embrasse mon amoureux et je couvre ta petite tête de bisous. « On a accouché tout seuls !!!On est trop forts, mais on n’aura pas de photos, va chercher l’appareil ! ».
Après s’être lavé les mains pendant 10 minutes car pleines de vernix, Dominique se rend à la cuisine pour chercher l’appareil photo et rappeler Julie. Par chance, il pensera à regarder l’heure, il est 00h02 le 2 juillet. Nous en déduisons donc que tu es né le 01.07.2017 à 23h57 plus ou moins.
Te voilà arrivé, petit Leny, premier petit homme après deux jolies nanas. Tu es né dans les mains de ton papa, sous nos 4 yeux remplis d’amour au milieu de notre salle-de-bains. Tes sœurs, endormies paisiblement dans la chambre juste à côté, te rencontreront à leur réveil en nous rejoignant dans notre lit. Un moment de pure magie que nous n’oublierons jamais !!!
Julie arrivera 40 minutes après ta naissance, alors que nous faisons connaissance avec toi sur notre canapé…elle avait déjà tout compris il y a bien longtemps !!!
Merci mon fils de m’avoir montré le chemin vers un retour de confiance en moi. Merci d’avoir fait le choix de naître de façon non assistée, juste pour me prouver que je devais continuer à croire en MOI et en les Femmes que j’accompagne malgré ce par quoi j’étais passée.
Je T’Aime, ta Maman
Elohée me tane depuis 2 semaines en soulevant mon pull et soutenant à tout prix qu’il y a un bébé dedans. Je n’y crois pas trop et d’ailleurs quelques 10 tests (faux) négatifs maintiennent mon raisonnement. Et pourtant, une part de moi le sait, je suis bien enceinte. Au bout de 15 jours de retard, enfin un test positif apparaît !!!
Je dois avouer que les débuts de cette cohabitation n’a pas été facile, j’avais beaucoup de peurs liées à cette 3ème fausse couche que je venais de vivre et à laquelle je n’avais absolument rien vu venir.
J’ai mis du temps à oser m’attacher à ce nouveau bébé, par peur qu’il ne s’en aille lui aussi. Et pourtant, je sentais bien tout au fond de moi que je pouvais avoir confiance et que je devais faire le choix d’accueillir la Vie en moi, de t’accueillir TOI pleinement, peu importe que tu fasses le choix de rester 14 semaines ou 70 années ici.
Un placenta antérieur et couvrant n’a pas facilité les choses pour que je puisse te sentir bouger dans mon ventre (alors que je percevais très bien ta sœur à 10 semaines déjà). Un petit bout de chemin se fait et au fil des semaines, mes peurs s’envolent, je retrouve confiance en mon corps et le lien se crée avec Toi. Un 3ème bébé, une 6ème grossesse, quelle merveille !!!
La grossesse se passe bien, mais une part de moi, qui peine à retrouver totalement confiance en ce corps, refuse d’envisager une naissance à domicile. Après une hémorragie à l’accouchement et cette fausse couche hémorragique elle aussi, je me disais qu’il valait mieux ne pas trop jouer avec le feu et que l’hôpital était aussi très adéquat, après tout, n’est-ce pas à l’hôpital que le 80% des bébés naissent ?
C’était sans compter le soutien et la persévérance de ton papa : « Mais, non, Audrey, pas à l’hôpital, tu connais bien les protocoles qui y sont appliqués et moi je ne serai pas en mesure de me battre avec ça. Si tu ne veux pas accoucher ici, alors au moins on retourne en maison de naissance. » Mais aussi le soutien de notre gynécologue, qui savait que je suis doula et que j’ai accouché à la maison. Son écoute et sa bienveillance m’ont aussi aidé à retrouver confiance en moi et à envisager un 2ème accouchement à domicile.
La sage-femme trouvée, une perle, encore une fois. Elle débute dans la pratique à domicile après 15 ans d’hôpital, nous serons son 1er accouchement à la maison. Je l’aime beaucoup, un joli lien se crée, et elle m’informe à un moment donné qu’elle croit bien que ce bébé sera déjà né au moment où elle arrivera…Vu le temps que durent mes accouchements, j’en doute fort, mais bon.
La date de terme est fixée au 5 juillet, mais je suis convaincue que c’est le 23 juin la réelle date de terme. Bref, on verra bien. Tout se met en place, tes sœurs sentent que tu vas arriver d’un moment à l’autre, tout le matériel est prêt, les derniers contrôles sont tout bons.
Nous sommes le samedi 1er juillet 2017, après avoir déjeuner, nous prenons la route vers le marché de Fribourg. A Grenilles, nous nous arrêtons au bord de la route, observant tous les 4 un petit veau qui naît sous nos yeux ébahis ! Je souris en me disant que, peut-être, c’est un signe de ton arrivée pour aujourd’hui.
La journée se passe facilement, nous profitons du beau avec tes sœurs et ton papa. En fin de journée, vers 19h00, je me sens un peu bof et ressens le besoin de m’allonger sur le canapé. Ton papa discute avec notre voisin surveillant tes sœurs qui jouent encore dehors, je les entends juste derrière la fenêtre du salon. Je commence à percevoir que quelques contractions se dessinent…
Lorsqu’ils rentrent, je prends conscience que je ne supporte plus le bruit et que je n’ai pas du tout faim. Mon chéri prépare le souper et les filles sont très agitées, j’aurai tant besoin de me mettre dans une bulle (ou de trouver des pamirs), je me sens vraiment agressée par leurs cris et cela me surprend, car ça ne m’est jamais arrivé.
Une fois leur repas terminé, vient l’heure du coucher de tes sœurs, en leur lisant l’histoire, je dois faire des pauses toutes les 10 minutes pour laisser passer la contraction. Je les embrasse avec cette idée que c’est peut-être la dernière fois que je le fais en étant que leur maman à elles deux.
Il est 20h30 environ lorsque je fais le choix d’allumer les bougies et filer dans un bain. Les contractions se rapprochent aux 5 minutes sans trop s’intensifier toutefois. Je n’y crois pas vraiment encore, j’ai cette crainte que tout s’arrête si j’ameute ton papa. Il se pose devant un film pourri lorsque je ressors de la salle-de-bains pour aller me coucher. De mon lit aux toilettes, je commence le fameux bal qui m’indique que cette fois, quelque chose se trâme. Les contractions s’intensifient, et mon amoureux comprend en m’observant qu’il est peut-être le moment de remplir la piscine d'accouchement. Je prépare mon espace, finis d’allumer toutes les bougies, lance la playlist et amène au salon le matériel pour la naissance.
A 22h et quelques je mets un dernier message sur le groupe de mon blessing way pour avertir toutes ces femmes magnifiques « Cette fois, je suis en chemin vers la rencontre avec ce bébé ». Je me dis qu’il est trop tôt pour appeler Julie, mais qu’un message serait déjà une bonne idée. Je lui envoie le même message qu’aux filles et retourne à mon marathon wc-lit, lit-wc.
Je sens que le travail s’intensifie et que la puissance des contractions commence à m’emporter dans la tempête. Je ressens cette puissance jusque dans mes cuisses à chacune d’elle, je m’empli d’une force inouïe et je trouve cela magique !!! Je visualise le mot « ouverture », je pense à toi, mon tout petit bébé, encore lové au creux de ce ventre qui te pousse vers la sortie avec tant de force. Je sais que ce travail est autant intense pour moi qu’il ne l’est pour toi, alors je ne te perds jamais de vue. Je m’envole petit à petit sur cette autre planète pour venir à ta rencontre, je perds pied avec la Terre et me laisse totalement submerger par cette force.
Je comprends un moment donné que ton papa est au téléphone avec quelqu’un. Tout me paraît si flou, comme un film dont la netteté n’est pas claire. Puis, il vient se coller contre moi dans le lit et pose sa main sur nous. J’en déduis qu’il calcule l’espace de chacune des contractions, puis il retourne à la cuisine et je le trouve au téléphone lors d’un énième trajet aux WC. Il parle à Julie, ce qui tombe bien, parce que justement, j’allais lui dire qu’il pouvait peut-être l’appeler. Je l’entends vaguement me dire qu’elle se met en route.
Je suis couchée lorsque je sens qu’une contraction énorme arrive, je cours aux toilettes (du moins, j’essaie), je n’allume pas la lumière et au moment où je me tourne pour m’asseoir sur les WC : PAF !!! La poche explose…Youhouhou !!!Cette fois, plus aucun doute possible, tu es bien en chemin vers nous, joli trésor. Je m’assieds sur les WC et j’appelle ton papa en me disant qu’il va essuyer le sol pour que je puisse aller dans la piscine au salon en attendant Julie.
Il entre dans la salle de bains, allume la lumière et alors qu’il s’avance vers nous, je sens une autre contraction. Par reflexe, je mets ma main et je sens ta tête contre mon périnée. Ton papa sort un « oh pu…. ! Viens au salon, Audrey ! ». Moi : « Non !!! » Lui : « Mais descends au moins des toilettes ! »
Ah, ça pour le coup, c’est une bonne idée. Je me mets à moitié à genoux/quatre pattes, gardant ma main sur ta tête par peur que tu ne tombes. Ton papa glisse sous mes genoux le seul linge qui reste dans notre salle-de-bains (TOUS les tapis de bains et linges sont prévus au salon) et il se met devant moi, puis derrière moi, redevant, pour finir derrière. Tu vas arriver là, juste entre ton papa et moi, je n’ai aucune peur, je te laisse descendre doucement en maintenant ta petite tête. Tu atterris dans les mains de ton papa qui crie, tout fier ; « C’est un petit mec !!! ». J’enjambe ton petit corps encore relié à moi par le cordon et me retourne pour te prendre contre moi…Je fonds en larmes, comme à chaque fois. J’embrasse mon amoureux et je couvre ta petite tête de bisous. « On a accouché tout seuls !!!On est trop forts, mais on n’aura pas de photos, va chercher l’appareil ! ».
Après s’être lavé les mains pendant 10 minutes car pleines de vernix, Dominique se rend à la cuisine pour chercher l’appareil photo et rappeler Julie. Par chance, il pensera à regarder l’heure, il est 00h02 le 2 juillet. Nous en déduisons donc que tu es né le 01.07.2017 à 23h57 plus ou moins.
Te voilà arrivé, petit Leny, premier petit homme après deux jolies nanas. Tu es né dans les mains de ton papa, sous nos 4 yeux remplis d’amour au milieu de notre salle-de-bains. Tes sœurs, endormies paisiblement dans la chambre juste à côté, te rencontreront à leur réveil en nous rejoignant dans notre lit. Un moment de pure magie que nous n’oublierons jamais !!!
Julie arrivera 40 minutes après ta naissance, alors que nous faisons connaissance avec toi sur notre canapé…elle avait déjà tout compris il y a bien longtemps !!!
Merci mon fils de m’avoir montré le chemin vers un retour de confiance en moi. Merci d’avoir fait le choix de naître de façon non assistée, juste pour me prouver que je devais continuer à croire en MOI et en les Femmes que j’accompagne malgré ce par quoi j’étais passée.
Je T’Aime, ta Maman